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Analyses - 29 septembre 2004

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septembre 2004

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À qui la faute?

Toutes choses égales d’ailleurs, l’industrie touristique a crû, croît et continuera de croître. Mais pourquoi rien ne se passe comme prévu? À qui la faute? Les sondages d’intentions de vacances se veulent annonciateurs de la tendance, alors que les résultats se situent souvent à l’opposé. Nous avons connu depuis quelques années de grands coupables, mais plusieurs petits se mettent de la partie!

Les deux années de recul touristique, 2001 et 2003, sont attribuables au 11 septembre 2001 et au SRAS. La morosité de l’économie, la menace, puis la guerre en Irak, de même que la crainte du terrorisme expliquent les flottements des dernières années, où le touriste préférait rester bien confortablement chez lui.

Maintenant que la situation semble rétablie, pourquoi le Québec n’atteint-il pas la croissance escomptée?

À la recherche du coupable!

Souvent, on expliquera les résultats décevants par de nombreux facteurs extérieurs. Les plus couramment mentionnés au cours de l’été 2004 sont:

  • La hausse du prix de l’essence
  • Le taux de change
  • La crainte du terrorisme
  • Les conditions météorologiques décevantes
  • L’économie américaine en dents de scie
  • Les élections présidentielles aux États-Unis, les années électorales étant généralement défavorables au tourisme
  • La croissance du nombre de concurrents, ainsi que l’arrivée de nouvelles destinations à prix abordables
  • La concurrence qui brade ses prestations
  • Une baisse dans les budgets promotionnels
  • Une implication plus faible des partenaires dans les actions promotionnelles
  • Les phénomènes de société – cocooning, difficulté de concilier les vacances

La liste peut ainsi s’allonger avec les motifs propres aux touristes eux-mêmes – la voiture a lâché et on prend le budget vacances pour la remplacer, cette année le plus vieux rentre à l’université…

Si on cumule toutes ces raisons, il y a fort à parier que les résultats seront décevants. Pourtant, le tourisme à l’échelle mondiale poursuit sa progression! Qui sont les gagnants, qui sont les perdants, là est la question…

Mais, assurément, il n’existe pas de formules mathématiques pour isoler les effets de chaque facteur d’influence, les quantifier et prédire avec certitude si nous connaîtrons ou non une bonne saison touristique.

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