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Analyses - 11 novembre 2005

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novembre 2005

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Quand le tourisme marie la technologie, le bébé s’appelle géo-services

Il ne se passe plus une semaine sans que l’on nous annonce l’arrivée de nouvelles applications technologiques touchant l’industrie du tourisme. Du simple moteur de recherche à la géolocalisation de services, la technologie est devenue la meilleure amie du touriste en goguette.

Depuis quelques mois, il existe plusieurs nouveaux outils Internet forts intéressants pour l’industrie du tourisme. Citons brièvement:

  • Google Earth: logiciel basé sur les archives du National Geographics, qui offre une vue en trois dimensions de la terre sous toutes ses coutures. Selon les régions géographiques, l’information présentée est plus ou moins précise, mais Google assure que la couverture devrait s’améliorer rapidement.
  • Google Maps: service gratuit de cartes géographiques et de plans en ligne, qui permet, à partir de l’échelle d’un pays, d’agrandir un quartier précis, à l’échelle d’une rue. Deux types de plans sont disponibles, soit un plan classique, avec le nom des rues et des quartiers (entre autres pour les principales villes des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Irlande, de la France, de l’Italie, du Japon, de l’Irak et de l’Islande), et un plan en image satellite, qui couvre aujourd’hui le monde entier.
  • ReserveMy.com: service basé sur un repérage géographique et Google Maps, qui permet aux voyageurs de sélectionner avec précision l’hôtel qui convient le mieux à leurs besoins (lire aussi: La vague Google déferle sur les voyages).

Par ailleurs, Google étudie en ce moment un système de réservations de voyages qui permettra de mettre en contact les internautes et les agences de voyages en ligne offrant les meilleurs tarifs. Pour l’instant, ce moteur de recherche est en phase d’évaluation (il n’a pas encore reçu d’appellation officielle), mais en tapant le nom de deux villes dans la version américaine du moteur, Google propose désormais une ligne spécifique (illustrée d’un petit avion), qui fait le lien vers les offres commerciales de voyagistes en ligne comme Expedia, Orbitz ou Priceline (voir copie d’écran ci-dessous).

Google Local pour Mobile

Et personne ne sera surpris d’apprendre que Google présentait, début novembre, son dernier bébé pour cellulaire, le Google Local for Mobile(GLM).

Application Java destinée aux téléphones portables, ce service de géolocalisation permet d’accéder à une version réduite de , qui fournit des cartes géographiques, des images satellite, des coordonnées de commerces et permet des calculs d’itinéraires, dans une zone locale délimitée.

Cette application est fonctionnelle sur la plupart des téléphones récents fournis par les opérateurs de téléphonie mobile américains (Cingual, Sprint, T-Mobile, notamment).

Ce nouveau service de recherche s’ajoute à ceux déjà offerts en ligne. Il se combine aisément aux renseignements déjà disponibles et livrés par SMS (Short Message System), comme les prévisions météorologiques, les cours de la Bourse, les horaires de cinéma, l’achalandage sur les pistes de ski, etc. (lire aussi: Réserver ou acheter des billets via une affiche publicitaire).

La géolocalisation, nouveau dada du voyageur

La géolocalisation, qu’elle soit offerte à l’intérieur d’un véhicule ou sur un téléphone portable, est une application fort plébiscitée par les consommateurs grand public (touristes, etc.) et les professionnels (chauffeurs de taxi, camionneurs, etc.).

Aux États-Unis, plusieurs villes (de Seattle à San Francisco) utilisent déjà la géolocalisation pour promouvoir leur volet touristique. Citons la dernière en date, soit la ville de New York, qui teste, depuis un mois. CityShow (de GPS Multi-Media Inc.).

Basé sur un dispositif de géolocalisation par satellite (GPS ou Global Positioning Service), ce service offre de l’information orale et écrite sur Manhattan, ainsi que de la musique, des cartes et des photos. Il suggère aussi des sites touristiques à visiter. Si le produit s’avère un succès, les concepteurs développeront d’autres tours de ville virtuels pour d’autres grandes villes américaines.

L’appareil mobile, qui se loue 49$US l’unité par jour, est disponible dans tous les hôtels. Il est idéal pour les organisateurs de voyages et les agents de voyages, qui sont d’ailleurs invités à en faire la réservation pour leurs groupes ou leurs voyageurs indépendants.

En France, un système similaire est disponible dans le Nord-Vaudois, où l’entreprise Watch Valley propose l’audioguide Hoppy. Celui-ci se loue dans tous les offices de tourisme de la région concernée et se branche dans l’allume-cigare de la voiture. Il propose la découverte touristique de la région selon neufs itinéraires différents.

En Suisse, l’entreprise française GPS Pilot, en collaboration avec l’entreprise suisse SwissGeo, a développé SwissGeo Rando un guide électronique pour les passionnés de randonnées. Idéal pour la marche, le vélo tout-terrain, la motoneige ou le quad, cet assistant de navigation dirige les voyageurs, tant dans l’élaboration de leurs sorties que dans le guidage une fois en route. Il offre également la possibilité de collecter de l’information sur le terrain pour l’utiliser plus tard, soit pour l’analyser ou la partager.

Au Québec, ce type de service en est encore à ses balbutiements. En effet, depuis juin 2004, Bell Mobilité offre un service de géolocalisation, le MapMe, cellulaire, la localisation de certains services (comme les guichets automatiques, les restaurants, les hôpitaux et autres points d’intérêt à proximité), ainsi que l’itinéraire à suivre et le temps nécessaire pour s’y rendre. Pour l’instant, MapMe ne dessert que les villes suivantes: Montréal, Toronto, Calgary, Edmonton, Vancouver et Victoria.

MapMe propose également une fonction d’Assistance routière qui permet de transmettre aux autorités la localisation de sa voiture lors d’une panne ou d’un accident. Ce service requiert de posséder un téléphone à puce GPS muni d’un accès Internet mobile, ainsi qu’un abonnement au service (5$CA/mois), chaque demande de repérage occasionnant des frais additionnels (0,25$).

Enfin, citons la dernière édition de Microsoft Streets and Trips 2006 un logiciel qui permet la planification et la préparation de voyages et d’excursions. On y trouve quelque 9,5 millions de kilomètres de routes répertoriés et plus de 1,8 million de points d’intérêts ou touristiques à visiter. Exclusif au Canada et aux États-Unis, celui-ci est offert en deux versions: avec ou sans antenne GPS. Les données, disponibles en anglais seulement, s’affichent sur l’écran d’un ordinateur (Win XT), d’un assistant personnel (PDA de type PALM ou Pocket PC) ou d’un SmartPhone.

Bref, ces guides par satellite donnent une toute nouvelle dimension au tourisme. Mobiles, légers et pratiques, ils permettent de visiter la ville à son gré, selon ses envies, dans la langue et la vitesse de son choix, sans être assujetti à un groupe et à ses contraintes (lire aussi: «m-tourisme»: options sans fil pour touristes branchés).

Voir aussi

«m-tourisme»: options sans fil pour touristes branchés
IntelliTours

Sources:

– Eye for Travel. «Google Prepares for New Travel Search Option», 10 novembre 2005.
– Legault, Jean-Benoît. «Google se lance dans le tourisme», [Les Affaires.com], 10 novembre 2005.
– Sherman, Chris. «Google Launches Local for Mobile», Search Engine Watch, 7 novembre 2005.
– Travel Weekly. «Google Enables Web Browsers to Search, Shop for Travel», 2 novembre 2005.
– Maendly, Vincent. «Exit les guides, le GPS informe!», 24 heures (Suisse), 31 juillet 2005.
– Talbot, Denis. «Un logiciel pour bien planifier vos voyages», Métro (Montréal), 26 octobre 2005, p. 26.
– Travel Weekly. «Firm Launches GPS-based Tours Traversing Big Apple», 9 novembre 2005.

  • Philippe

    Bravo pour cet article visionnaire, à l’époque…. novembre 2005, qui semble n’avoir motivé personne depuis.
    Si le Boom est “en cours” avec l’arrivée des Smartphones, on peut cependant constater que les gens sont très longs à la détente.
    Il y a quelques mois encore, en France, la géo-localisation était la fonction la moins utilisée…..
    Ce alors que sur d’autres pays ex les USA, ca figure dans le trio de tête.
    Donc “thumbs up” pour l’avoir vu à l’époque.

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