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Analyses - 13 avril 2006

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avril 2006

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Quand les touristes jouent à la chasse au trésor

Nous apprenions récemment que les touristes français s’adonnaient, depuis peu, à un nouveau jeu: le GPS-Safari. Il se trouve qu’on y joue au Québec aussi, sous un autre nom peut-être (le geocaching), mais avec les mêmes règles. En quoi cela consiste-t-il et pourquoi l’industrie du tourisme aurait-elle intérêt à développer ce concept?

Au Québec, on joue à la chasse au trésor GPS

Ce jeu-loisir, qui a vu le jour en l’an 2000 en Oregon (États-Unis), est directement issu de la tradition Harry Potter. Il consiste en une chasse au trésor dont les règles du jeu sont simples: trouver des «trésors» cachés dans la nature ou dans des endroits publics de la ville ou de la région.

Ces «trésors», généralement de peu de valeur, sont placés dans un petit contenant qui les protège des intempéries. Ils sont accessibles à pied, à vélo, en moto, en kayak, en raquettes ou à skis!

Pour connaître l’adresse GPS (système de positionnement mondial ou Global Positioning System, en anglais) d’une cachette afin de trouver ces trésors, il suffit de visiter le site Internet geocaching.com.

Au Québec, plus de 1700 joueurs seraient déjà accros de la chasse au trésor GPS (geocaching ou géocachette). Et la tendance semble vouloir faire boule de neige puisqu’elle se pratique déjà dans 221 pays environ (avec plus de 243 000 caches actives, dont pas moins de 2000 au Québec).

Mis à part l’achat d’un GPS (environ 150$CA), ce loisir ne coûte rien. Lorsqu’on trouve un trésor, il faut signer un petit carnet, le logbook. On a alors le choix de remplacer l’objet par un autre et ainsi laisser le plaisir à d’autres de continuer le jeu. Le contenu de la cache change donc continuellement.

En France, on découvre le GPS-Safari urbain

Dans le Doubs, initiative conjointe du Comité départemental du tourisme et de l’office de tourisme de Pontarlier, les touristes français s’adonnent depuis peu au GPS-Safari.

Dans les villes de Besançon, Montbéliard et Pontarlier, l’on pratique déjà ce nouveau jeu de piste high-tech, qui se décline en fonction de divers centres d’intérêts (21 parcours différents selon les goûts: circuit urbain, circuit nautique, circuit nordique, etc.) et différents niveaux de difficulté (de 1 à 5 étoiles, soit de facile à très difficile).

Pour l’occasion, 70 objets ont été dissimulés dans tout le département et la ville prête gratuitement des GPS contre une pièce d’identité.

Avec ou sans GPS

Avec ou sans GPS, le concept fait également des émules:

  • En Belgique, où sera organisé, le 14 mai prochain, la 2e édition du Bruxelles Challenge, un jeu de piste multimédia avec téléphone cellulaire (GSM). Ce jeu urbain, ouvert à tous (touristes, familles, collègues de bureau, etc.), consiste en une sorte de chasse au trésor qui oblige les participants à passer par un ensemble de sites touristiques des plus représentatifs.Une série d’énigmes leur est proposée en rapport avec l’histoire, la culture ou l’originalité des sites. Tout le long du parcours, les joueurs doivent prendre des photos selon les instructions reçues et les envoyer aux organisateurs dans un délai précis, par connexion Internet.Cette activité est organisée par la Ville de Bruxelles et de nombreux partenaires se sont joints au groupe: restaurants, journaux locaux, éditeur de guides touristiques, fabricant de boissons gazeuses, etc.
  • À Paris, où, sous le même angle et tous les trois mois, des milliers d’aventuriers envahissent les rues de la capitale après avoir rempli leur bulletin de participation sur Internet. Dans cette variante du jeu, les participants cherchent des réponses à des énigmes qui leur permettront de gagner un prix de quelques milliers d’euros.

En France, l’agence événementielle Stratevent organise de nombreuses chasses au trésor et d’autres rallyes touristiques, comme:

  • la chasse au trésor sur la Seine… en zodiac, pour découvrir le fleuve parisien de manière insolite et inhabituelle;
  • la rallye en buggy, pour découvrir les rues et les quartiers de Paris;
  • le rallye Da Vinci Code, pour parcourir le Louvre sur les pas des personnages du fameux roman;
  • le rallye des peintres, pour les amoureux de la nature. Ce rallye propose la visite du village de Barbizon (forêt de Fontainebleau), fréquenté par de nombreux peintres, sculpteurs et écrivains.

Voilà d’excellentes idées de Team Building pour les entreprises!

La géolocalisation vous intéresse, lisez aussi:
Quand le tourisme marie la technologie, le bébé s’appelle géo-services (11 novembre 2005).

Voir aussi

Geocaching France
GPS-Safari du Doubs (France)
Geocaching Suisse
Stratevent (France)

Sources:

– Dubois, Annie. «Un nouveau loisir: le ‘géocaching’», Québec Micro, (sans date).
– France 3. «Safari urbain avec GPS à Pontarlier», 12 avril 2006.
– Gagnon, Josiane. «Chasse au trésor high-tech», Le Nouvelliste, 27 février 2006.
– L’Oeil laser. «Les Parisiens s’adonnent à une chasse au trésor», février 2006.
– La Haye, Dominique. «Géocachettes et globe-trotters», Le Droit, 9 janvier 2006.

  • Corinne Gendron

    Bonjour, J’aimerais savoir où je pourrais avoir accès à des statistiques plus récentes sur les amateurs québécois de geocaching?
    Merci!

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