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Analyses - 22 mars 2007

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mars 2007

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Lorsque le touriste dit: Oui, je le veux!

Même si certaines entreprises ne se sont pas encore engagées de façon concrète dans le mouvement du tourisme durable, toutes en ont certainement entendu parler. Mais il n’y a pas que l’entreprise qui doive faire sa part, le touriste aussi! Alors comment interpeller celui-ci de façon à ce qu’il adopte une attitude responsable? Voici quelques initiatives qui incitent le touriste à s’impliquer chez vous.

Comme citoyen, le touriste entend parler des mesures pour protéger l’environnement, pour réduire les gaz à effet de serre, pour devenir un individu «responsable». Il existe aussi des façons de susciter son engagement lorsqu’il voyage.

Une belle invitation de la région des Alpes de Haute-Provence

En s’engageant dans une démarche de tourisme durable, le département des Alpes de Haute-Provence souhaite améliorer l’accueil du touriste. Aussi, l’Agence de Développement Touristique de cette région propose-t-elle à ce dernier de partager ce privilège et cette responsabilité et l’invite à devenir Citoyen des Alpes de Haute-Provence par le biais de la «Charte de l’accueil partagé».

Le futur visiteur peut consulter le dépliant de la Charte ainsi que la liste des entreprises touristiques qui ont adhéré à la démarche. En y souscrivant lui-même, il démontre la volonté de s’impliquer dans cette communauté et de la respecter. Il obtient alors une carte Tourisme Citoyen des Alpes de Haute-Provence, un carnet de route pour les échanges et les expériences lors de son séjour et un autocollant «Vivons ensemble les Alpes de Haute-Provence».

Cette approche constitue une façon intéressante de renforcer les liens entre le voyageur, la population et la région visitée.

Diverses initiatives de centres de villégiature et de stations de ski

Plusieurs centres de villégiature et stations de ski aux États-Unis sollicitent de différentes façons la participation des visiteurs à des programmes environnementaux.

Vingt-cinq resorts effectuent une levée de fonds à raison de 1$ par nuitée ou à l’achat d’un billet de remontée mécanique au profit de la National Forest Foundation. Cette dernière s’engage à investir 1,50$ pour chaque dollar reçu dans des projets de conservation soumis par les régions où sont situés les centres participants. Cette initiative est généralement bien reçue des skieurs lorsqu’on leur explique cette surcharge. Bien qu’ils aient toujours la possibilité de la refuser, très peu le font.

Comme suite à son adhésion à un programme d’énergie éolienne, la station Crystal Mountain au Michigan encourage les skieurs et les employés à l’imiter en offrant un billet de remontée gratuit à ceux qui souscrivent à ce type de programme.

Pour contrer les émissions de carbone générées par l’exploitation du centre de villégiature, le Ski Cool Program de Smugglers’ Notch au Vermont invite les skieurs à verser 10$ additionnels lors de l’achat d’une passe de saison ou 0,50$ à chaque visite. Pour chaque dollar amassé, la station ajoute 0,25$. Les sommes recueillies l’an dernier (environ 1780$) ont été versées au Schrack Family Farm Methane Project à Loganton en Pennsylvanie.

Développé par Bonneville Environmental Foundation, le programme SkiGreen s’adresse aux centres de sports d’hiver dont 14 y ont déjà adhéré. En se procurant un autocollant «mini green tag» (équivalent au 1/10 du «full green tag») au coût de 2$, les clients supportent des projets d’énergie éolienne en Amérique du Nord. La saison dernière, les skieurs ont acheté l’équivalent de 2000 mégawattheures, ce qui représente la puissance énergétique annuelle de 166 résidences ou la réduction de 2,8 millions de livres de gaz à effet de serre.

Un partenariat entre Jackson Hole (Washington) et American Forests a vu le jour en 2003, lequel a permis aux skieurs de financer, pour la somme de 10$, le reboisement de bandes de terre dans les forêts nationales. Cette saison, ils ont ajouté la vente d’un bracelet vert (Releaf Fund) au coût de 2$.

Le programme «Leave no trace» pour les adeptes de plein air

Le programme «Leave no trace – Sans trace» vise à éviter ou à réduire au minimum les impacts sur les milieux naturels tout en assurant une expérience positive aux adeptes du plein air.

Aventure Écotourisme Québec (AÉQ), en partenariat avec le Leave No Trace Center for Outdoor Ethics (LNT), a formé depuis septembre 2004 près de 250 instructeurs, lesquels pourront refiler leurs connaissances aux visiteurs de sites naturels.

Les 7 principes du programme Sans trace sont :

1. Prévoir et planifier à l’avance
2. Voyager et camper sur des surfaces durables
3. Gérer adéquatement les déchets
4. Laisser intact ce qu’on trouve
5. Minimiser l’impact des feux
6. Respecter la vie sauvage
7. Respecter les autres usagers

Le code d’éthique de l’Organisation mondiale du tourisme


Bien malin le touriste qui connaît le Code mondial d’éthique du tourisme proposé par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Même si ce code s’adresse aussi aux voyageurs, il sert plus souvent d’orientations générales aux pouvoirs publics et aux professionnels du tourisme. Alors, il est de leur responsabilité de mettre en application ces règles et de les promouvoir auprès du voyageur.

Sources:
– Aventure Écotourisme Québec – Sans trace, [www.aventure-ecotourisme.qc.ca].
– Agence de Développement Touristique des Alpes de Haute-Provence – Charte de l’accueil partagé, [www.alpes-haute-provence.com/soleil/index.php].
– Darrow, April. «Programs Help Guests Go Green», National Ski Areas Association – NSAA Journal, février/mars 2007, p. 31-33.
– Organisation mondiale du tourisme. «Code mondial d’éthique du tourisme», [www.world-tourism.org].

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