Les organisations ressentent la reprise de l’activité touristique mise en pause depuis 2020 ; les attentes pour la saison 2022 sont élevées.
En collaboration avec le ministère du Tourisme, la Chaire de tourisme réalise depuis avril 2020 une enquête en ligne afin de mesurer les impacts de la COVID-19 sur l’industrie touristique québécoise. Sondées à propos de la saison estivale 2021, les organisations se montrent optimistes et relatent une nette amélioration depuis 2020.
Le bilan est positif pour près d’une organisation sur deux (45 %) qui déclare avoir vu sa situation financière s’améliorer depuis décembre 2020.
Toutefois, elles font face à bien des enjeux économiques, les pertes financières étant celui jugé le plus préoccupant (plus de détails dans l’infographie ci-dessous).
Parmi les organisations habituellement en activité à l’été, 96 % l’étaient effectivement en 2021. Parmi elles, plus de la moitié (54 %) l’étaient à leur niveau normal d’activité et 45 %, à un niveau plus limité. Celles qui se trouvaient partiellement en activité blâmaient principalement les restrictions liées à la COVID-19, le manque de main-d’œuvre et l’absence de clientèles clés.
Malgré tout, la saison estivale 2021 a été jugée satisfaisante par près des deux tiers des organisations sondées, à un niveau moyen de satisfaction de 7/10. Il s’agit d’une progression par rapport à l’été 2020, qualifié de satisfaisant par seulement la moitié des répondants (51 %). Ce degré de contentement est entre autres alimenté par une meilleure rentabilité par rapport à l’été 2020. Au total, quatre organisations sur cinq ont été en mesure d’au moins couvrir leurs frais, et 45 % ont pu réaliser des bénéfices (contre 26 % en 2020).
Avec le relâchement des mesures sanitaires amorcé ainsi que l’ouverture des frontières, il est fort probable que la saison 2022 soit encore meilleure que celle vécue en 2021. Ce vent d’optimisme est aussi ressenti de la part des voyageurs. En date du 8 mars 2022, selon Destination Canada, 85 % des Québécois se sentent à l’aise de voyager dans leur province et 75 % dans les autres provinces canadiennes.
Image à la une : Andrea Piacquadio de Pexels